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Suzanne Léger (1897-1990), St Germain De Confolens Sous Les Inondations De La Vienne, Pastel

Pastel représentant Saint Germain de Confolens sous les inondations de la Vienne par Suzanne Léger (1897-1990), peintre de l’école de Crozant.
Bon état général.
Livraison 18 euros en France, 35 euros en UE et 100 euros reste du monde.

Longueur: cadre 59.5 cm, à vue 49.5 cm
Hauteur: cadre 41.5 cm, à vue 31.5 cm

La peintre. Suzanne Edith Anne Marie Marcelle Léger est née le 23 décembre 1897 au Dorat, de Narcisse Léger, juge de paix et de Marguerite Levet, sans profession. En 1909, elle a douze ans, lorsqu’elle commence à peindre avec la femme d’un notaire de Châteauponsac. En 1911, elle peint son premier tableau, une vue du vieux Bellac depuis son domicile. Puis la jeune artiste rencontre le peintre Jean Teilliet, originaire de Saint-Junien dont elle deviendra l’élève, puis elle l’assistera dans ses réalisations. En 1927, Suzanne Léger “monte” à Paris, pas question pour elle de faire les Beaux-Arts, « lieu de perdition » selon ses parents qui s’y opposent. Elle habite à quelques pas de “La Ruche” où elle s’y rendra chaque jour pour rencontrer d’autres peintres. Dès 1929, elle commence à exposer aux Artistes Français.
Quelques années après la mort de Jean Teilliet, elle obtient enfin sa première médaille d’or au Salon des Artistes Français pour une grande toile de Saint-Germain-de-Confolens (conservée au musée de Mézières).
En 1940, pendant la guerre, elle rentre en Limousin où elle continue de peindre. Elle recueille chez elle Jésékiel Kirschenbaum (élève de Klee, Kandinsky, Kickert).
« Dans sa peinture, Suzanne Léger ne cherche pas le détail mais la sensation d’un instant », explique Jean-Claude Bagnol.
La musicienne. « À travers cette exposition, nous avons fait le choix de parler de ses deux passions : la peinture évidemment mais aussi la musique folklorique (danse, vielle). Cet aspect plus méconnu de sa personnalité “parlera” aux gens d’ici », assure Jean-Claude Bagnol.
La généreuse. En 1954, Suzanne Léger fait don à l’hôpital du Dorat de son domaine du Prat, (135 ha et le château), pour en faire une maison de convalescence et de repos pour les enfants, aujourd’hui ITEP.
En septembre 1981, devant notaire, Suzanne Léger donne 186 tableaux et toiles répertoriées à la commune de Mézières pour la création dans les locaux de la mairie d’un musée qui portera son nom.
Le 2 décembre 1990, Suzanne Léger s’éteint dans son studio du foyer logement de Mézières-sur-Issoire.

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