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Manufacture Du Duc d’Angoulême, Groupe En Biscuit époque Début XIX ème Guérhard et Dihl

Superbe groupe en biscuit de porcelaine à trois figures représentant un jeune garçon buvant à la gourde dépassant du panier d’une jeune femme assoupie contre d’un tronc d’arbre, un enfant jouant avec des pommes à l’arrière.
Groupe tournant d’une belle qualité d’exécution.
L’extrémité du chapeau remplie de pommes à l’arrière du groupe repris au plâtre, fentes de cuisson d’origine.
Marqué en creux sur la base : Mre de Mgr Le duc d’Angoulême à Paris.
Epoque début XIX ème vers 1815.
Livraison 30 euros en France, 80 euros en UE et 150 euros reste du monde.

Largeur: 22 cm
Hauteur: 31 cm

Dans les années 1770 et 1780, plusieurs manufactures de porcelaine s’installent dans le nord de Paris entre les faubourgs Saint Denis, du Temple, mais aussi à Montmartre ou tout près de la rue de Provence. Afin de se protéger des prétentions monopolistiques de la Manufacture royale de Sèvres, elles vinrent chercher la protection de princes puissants.
Ce fut le cas de la manufacture qui nous intéresse maintenant : celle du duc d’Angoulême.
Si comme moi, vous n’êtes pas familier des titres princiers lors du règne de Louis XVI, je peux vous indiquer que le duc d’Angoulême était le fils d’un frère du roi, le comte d’Artois. Ce dernier restera dans l’histoire comme Charles X, le dernier monarque Bourbon. A ce titre, le duc d’Angoulême fit partie des prétendants au trône de France après la révolution de 1830.

« Une des manufactures les plus importantes de Paris »
Voici la description flatteuse que fait de cette fabrique, Charles Ernest Guignet dans son traité sur la Céramique ancienne.
Elle était installée dans la rue de Bondy, ainsi qu’on l’appelait alors, rue René Boulanger, avec sa forme de serpentine juste à côté du boulevard Saint Martin, à deux pas de la place de la République.
Rappelons que le comte d’Artois était un grand protecteur de la porcelaine française, ayant son aile une manufacture du faubourg Saint Denis, tout proche de celle qui nous occupe ici.

Les entrepreneurs de la manufacture du duc d’Angoulême : Guérhard et Dihl
Comme vous pouvez vous l’imaginer ce n’était pas le prince qui gérait et exploitait la fabrique. Il ne faisait que la patronner et lui laissait la possibilité d’utiliser ses initiales.
Ainsi que le rapporte Guignet, les premiers gérants étaient Guérhard et Dihl. Jusqu’à la Révolution, ils signaient leurs produits avec un cachet ovale contenant le chiffre du duc, surmonté de la couronne du prince.
Puis, après la Révolution, ce patronage n’était plus d’aucune utilité. Aussi, ils remplacèrent la marque avec « MM. de Guerhard et de Dihl ».
Bien sûr, à la Restauration, alors même qu’ils étaient toujours d’activité, ils reprirent la référence du duc d’Angoulême : « MANUFAC DE MGR LE DUC D’ANGOULÊME A PARIS. »

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